Dans cette étude, entreprise au Canada : Toronto, de 7 groupes ethniques, il ressort que le prestige ethnique et la classe sociale sont des éléments majeurs pour prédire l'impuissance et l'anomie. Les Canadiens anglais qui appartenaient à une classe sociale supérieure et dont le prestige était plus considérable ont présenté le niveau d'anomie le plus bas, tandis que les Antillais qui appartenaient à la classe sociale la plus basse et dont le prestige était au bas de l'échelle ont présenté le niveau d'anomie le plus élevé. Les Allemands, les Juifs, les Ukrainiens, les Italiens et les Chinois occupaient des échelons moyens entre l'anomie basse et la haute. Dans l'ensemble, le sexe n'était pas un facteur décisif, bien qu'il y ait une interaction entre le prestige ethnique et le sexe. Plus le niveau social et le prestige ethnique sont élevés, plus l'anomie baisse.
En examinant l'histoire, les régions d'influence, les lieux d'habitation, le pouvoir politique et économique, les pratiques culturelles et symboliques, le statut social des Juifs de Winnipeg, l'auteur cherche à montrer que ce n'est pas la dominance écologique, démographique, politique et économique qui permet aux Juifs de résister à l'assimilation aussi bien aux niveaux résidentiels, que culturels et sociaux.