Etude du rôle des stéréotypes attachés au groupe dans le processus de catégorisation et de perception de l'individu. Résultats d'une enquête menée en France (Vienne, Poitiers) auprès d'élèves français et espagnols de classes de seconde et première (16-17 ans) visant à faire varier la marque de l'appartenance ethnique pour évaluer son impact sur la différenciation catégorielle d'autrui.
A partir du principe de l'expérience de Asch (1946) sur la formation de l'impression psychologique, une expérience a été réalisée en vue d'une appréciation analytique de la personnalité et de l'établissement d'un espace personnologique pour vingt nationalités différentes. Les résultats obtenus vont dans le sens d'une double consistance évaluative et sémantico-conceptuelle des théories implicites de personnalité.
L'auteur conclut : Le test projectif de Nathan et Mauco semble s'appliquer sans inconvénient à des enfants tunisiens élevés entre deux cultures et qui vivent en France Les sujets tunisiens, surtout ceux qui appartiennent au groupe à statut sociométrique bas, ont montré une difficulté significative dans la relation avec le groupe. Nous avons vu qu'au statut sociométrique élevé, enfants français et enfants tunisiens se différencient peu les uns des autres. Toutefois, les enfants tunisiens du CM2 se sentent un peu moins intégrés que les enfants du CM1.