L'auteur pose cette hypothèse que l'errance, comme impossibilité à voyager, peut être la manifestation résiduelle d'un voyage migratoire qui n'aurait pas trouvé son terme. Le matériel utilisé est la clinique des migrants. L'analyse utilise l'analogie de la migration avec un rite, divisé en plusieurs étapes : séparation, latence, agrégation. Elle repose également sur les notions psychanalytiques de deuil et de dette.