L'ouvrage évoque : l'histoire et la géographie des Comores, l'arrivée des Comoriens à Marseille, les lieux de vie (quartiers Nord et le Panier), l'organisation communautaire, la persistance des coutumes et la vie quotidienne.
Parmi les Comoriens de France, si les parents affirment clairement leur préférence pour le retour dans l'archipel, il en va tout autrement pour les jeunes générations, ballotées dans un entre-deux culturel. C'est précisément au coeur de l'espace scolaire que s'exerce, dans une douleur identitaire certaine, leur difficile quête d'intégration et de citoyenneté française. Une analyse qui s'appuie sur l'exemple marseillais.
Entre tradition et modernité, défense de l'identité traditionnelle et nécessités réformistes, la vision d'Ali Kassim Mohamed, imam comorien de Marseille. Une pratique de l'islam qui participe de cette discrétion religieuse caractéristique des Comoriens de France, respectueux des valeurs républicaines. Mais la philosophie moderniste de l'imam trouve ses limites face à la nouvelle génération de Comoriens aux prises avec le quotidien français.
La pratique de l'endogamie, chez les kabyles a rendu possible la conservation d'un capital foncier que l'on n'avait pas intérêt à voir se disperser. Si cette endogamie a été un des éléments de maintien du patrimoine économique, elle demeure aujourd'hui un réflexe de défense et de survie face à l'intrusion d'individus extérieurs au groupe. Cette pratique a donc été un élément de conservation du patrimoine culturel et historique.