Les codes de conduite, labels sociaux ou conditions posées par les investisseurs, relatifs aux conditions d'emploi pratiquées par les entreprises transnationales apparaissent aujourd'hui comme un des moyens d'atteindre certains objectifs sociaux. Néanmoins, ces méthodes posent des problèmes épineux : un manque de cohérence dans les champs d'application et dans les exigences (qui diffèrent souvent des réglementations publiques) et un certain laxisme dans les procédures de mise en oeuvre ou évaluation. Il s'ensuit que les entreprises et les pays (en général en développement) qui sont soumis à ces pratiques en contestent l'équité. L'auteur examine l'action menée au niveau international pour combler ces lacunes et propose un cadre multilatéral dans lequel les initiatives privées pourraient plus efficacement contribuer au respect des normes reconnues en matière de justice sociale.
Ce rapport présente l'inter-relation complexe qui existe entre paix, développement et population déplacée, et encourage à centrer tous les efforts au développement de l'assistance matérielle des déracinés à l'intérieur d'une plus vaste structure. La CIREFCA a mis en place des mécanismes au niveau international, national et régional pour les projets et l'exécution des programmes à cet effet. Ce papier confirme le besoin de cette approche du développement d'aide humanitaire à l'intention des réfugiés, mais il souligne qu'une approche de ce seul développement est insuffisant : il doit inclure en outre des intérêts spécifiques pour la protection des réfugiés, de ceux qui sont retournés et de la population déplacée.