Nationalismes, minorité, identité, communauté... Ces termes qui ont fait un retour en force dans les années 1990 prennent une résonance particulière en Méditerranée orientale, des Balkans à l'Egypte en passant par la Turquie et le Proche-Orient. Il s'agit là d'un espace traversé par trois dynamiques politiques majeures : affirmations nationales vigoureuses pour compenser une légitimité étatique souvent précaire, mobilisation de l'ethnicité à l'intérieur des ensembles politiques existants, organisation transnationale des identités à la faveur du développement des diasporas et de l'essor de l'immigration. Tous ces phénomènes redéfinissent insensiblement la place de l'Etat, les relations entre groupes, bref, les contours du nationalisme sur le flanc oriental du bassin méditerranéen.
Saisir les ressorts cachés des revendications identitairesqui s'expriment du Québec à la Catalogne en passant par la Flandre et la Corse. Elles répondent à des dynamiques socialesdont il s'agit de repérer les logiques d'intérêt précises. Au-delà, l'auteur s'attache à voir comment les sociétés modernes peuvent répondre au défi du pluralisme national. (Présentation de l'éditeur)