Cette étude tente de rendre compte des parcours d'intégration des jeunes filles d'origine africaine en privilégiant les rapports entretenus par celles-ci avec la famille, l'école, le travail et l'environnement social.
La présente synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1996 et 1997 avect pour objectif de "saisir la manière dont s'articulent pour les jeunes filles d'origine africaine subsaharienne les impératifs de la société globale à ceux des sociétés dont leurs parents sont originaires". L'enquête de terrain effectuée en région parisienne a consisté à « construire une situation de dialogue intime » avec vingt neuf jeunes filles âgées de seize et vingt-huit ans, c'est-à-dire appartenant à la « deuxième génération » dite immigrée, en majorité de confession musulmane. (Extrait de la présentation de la revue)
Les associations de développement sont à un tournant. Les immigrés ont compris qu'ils devaient s'attaquer au sous-développement dans leur propre pays, en multipliant les rapports de coopération internationale, tant avec le Nord qu'avec le Sud et avec toute organisation non gouvernementale; mais aussi, les immigrés ont réussi à faire adhérer la population du Mali, de Mauritanie, du Sénégal, aux processus de développement économique.