L'auteur montre que dans un contexte de discrimination envers les personnes ayant le VIH au Nigéria, les infirmiers continuent à assurer la prise en charge des malades. La réticence à effectuer des soins n'est pas nourrie par des a priori envers les malades, ni par la perception de la maladie comme une juste punition de comportements indignes, mais elle vient d'une peur de la transmission. Cette peur est rationnelle lorsque les obstacles matériels sont tels que la protection vis-à-vis du VIH ne peut-être suffisamment assurée.