« En 1962, l'armée rapatrie d'Algérie plusieurs dizaines de milliers de musulmans pro-français ». Deux ans plus tard, Lodève, ancien évêché languedocien, accueillait une soixantaine de familles de ces anciens « harkis », autour d'un atelier de tissage spécialement créé pour occuper les femmes. Ce sont leurs enfants qui, aujourd'hui, parlent de trente années de vie lodévoise. Superbe contribution à l'histoire d'une ville. Témoignages collectifs.