Dans cet essai, à caractère autobiographique, portant sur "la mémoire du grand fleuve noir que l'on a fait couler des Afriques aux Amériques", l'auteur analyse la contribution des Noirs à la culture occidentale. Il en identifie l'ampleur et la nature à travers l'étude des facteurs historiques, touchant son pays, Haïti. Cette histoire des contacts de civilisation, suscités par l'expansion de l'Europe, se raconte avec des mots tels que esclavage, colonialisme, héritage africain, créolité, métissage, négritude, mondialistion des solidarités. En préface le texte de Victor SCHOELCHER "Esclave, esclavage" (1868).