A partir d'un questionnaire soumis à 80 femmes philippines installées en Italie lors d'une enquête qui s'est déroulée en 1991, cet article traite, de la psychopathologie à laquelle sont confrontés les immigrés en terme de crise d'identité due au déracinement et dans la perspective du changement de leur identité. Les résultats du questionnaire montrent que les Philippins sont, de toutes les communautés étrangères vivant en Italie, ceux qui ont le moins de difficultés à s'adapter, mais le coût de cette opération est élevé en terme de souffrance psychologique qui débouche sur des pathologies physiologiques.