L'article a pour objet empirique la communauté cap-verdienne immigrée au Portugal. A l'intérieur de cette communauté l'auteur met à jour différents modes de vie dans leur dimensions objectives et dans leurs dimensions subjectives, différenciation liée aux conditions réelles d'existence, socialement déterminées; aux identités culturelles et surtout à une histoire qui unit et sépare en même temps les immigrés et la société d'accueil. Elle met en relief que les parcours migratoires différents liés à des conjonctures historiques donnent naissance à des modes de vie différents, sont également pris en compte la composition sociale des flux, la volonté des acteurs et leur décision de choix de départ.