La préservation de la langue maternelle par le biais de son usage formel dans le cadre scolaire a des incidences positives sur les plans cognitif et scolaire pour les enfants migrants. Mais peu d'études existent actuellement sur les effets d'une légitimation de la diversité linguistique par le biais de l'école sur les modes de socialisation de ces enfants. Quelques éléments de réponse sont ici avancés à travers l'examen de deux expériences éducatives intégrationnistes au Canada et en Belgique.