L'état des lieux de la situation sociale des quartiers populaires qui est dressé tente une explication du phénomène des violences urbaines à travers une réactualisation du débat sur la distinction ou la relation entre la violence symbolique et la violence physique. L'article aborde également les limites posées par la co-cohabitation de deux politiques publiques, l'une, la politique de la ville, mêlant territoire et habitants et l'autre portant sur le travail social. La conclusion suggère de fonder l'espoir que les actions associatives participent à un renouvellement militant. (résumé de la revue)
L'attention portée à l'enseignement supérieur et au monde universitaire peut être soit strictement fonctionnelle, soit plus large avec un aspect animation urbaine. Dans le premier cas, l'attitude sera plutôt fermée vis-à-vis des relations à la ville, dans le second, plus ouverte. De ces deux modèles découlent des attitudes différentes de la part des enseignants et des directions universitaires, mais aussi, indirectement, de la part des étudiants. L'auteur montre ces deux attitudes à travers la description d'une confrontation entre habitants des quartiers et milieu universitaire dans les villes de Cergy et Saint-Denis. (Présentation de l'éditeur)