Les défauts attribués à la sociologie britannique des "relations raciales" (comme d'ailleurs à son homologue américaine) servent souvent, en France, à discréditer le concept même d'ethnicité et le principe même de recherchdes sur les phénomènes ethniques. Pourtant, même s'il n'est pas acceptable dans sa forme orthodoxe et même si son excessive politisation nuit à son utilité scientifique, le paradigme consistant à analyser le racisme comme sous-produit du capitalisme reste fécond. En le généralisant, on arrive à l'idée que les identités collectives sont des constructions idéologiques qui rendent compte de phénomènes d'inégalité structurelle. Cette idée, qui fait une place centrale au groupe identitaire comme "communauté de souffrance", offre des perspectives intéressantes pour étudier l'impact identitaire des formes d'inégalité subies par les enfants d'immigrés touchés, aussi bien en France qu'au Royaume-Uni, à la fois par le racisme et par la restructuration économique..(résumé de la publication)
Histoire de la politique d'immigration au Royaume-Uni du point de vue de la citoyenneté qui accorde l'ensemble des droits civiques et des droits politiques aux minorités ethniques et du point de vue de la politique publique soumise à l'influence des partis politiques qui évoluera pour passer d'un consensus en matière de maîtrise du flux migratoire à une législation contre la discrimination raciale, controversée dans sa mise en oeuvre.