Avec l'effondrement du communisme en Union soviétique et dans les autres pays du Pacte de Varsovie, sortir du pays est devenu un droit, à l'exception d'un ou deux Etats parmi les 191 pays reconnus par les Nations unies. A l'inverse, le contrôle de l'immigration s'est renforcé partout en réponse à la fois aux préoccupations sécuritaires provenant des attaques terroristes de ces dernières années et à l'inquiétude de l'opinion publique au sujet du poids de l'immigration.; Dans cet article l'auteur met l'accent sur le fondement théorique, éthique et réthorique de la régulation étatique du flux de populations et, dans une moindre mesure, du flux monétaire.
En s'appuyant sur des données obtenues par entretiens, cette recherche montre que le désir de s'installer en Israël, exprimé par les Israéliens de Toronto, fonctionne comme un "mythe du retour" contribuant à renforcer la construction sociale de l'ethnicité et le refus de l'assimilation de la communauté. Les modes d'auto-exclusion (stéréotypes, préservation de la langue, vogue des biographies, etc.) nourrissant la survie d'Israël en diaspora sont identifiés ainsi que le poids des organismes ethniques (clubs, écoles, presse, synagogues, etc.) assurant le fondement même de cette communauté juive organisée.
Cet ouvrage se présente comme un outil de référence pour les étudiants en ce qui concerne les migrations européennes vers le continent américain du 16e siècle au 20e siècle.
Y a-t-il une diaspora antillaise, au sens traditionnel du terme, non. L'auteur dresse ensuite les caractéristiques des migrations antillaises vers les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la France et conclut qu'il existe bien une diaspora antillaise, mais liée au phénotype.
Afin de prévenir les mouvements de population, le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) a dû, ces dernières années, élargir son champ d'intervention aux pays d'origine des réfugiés, assumant, ainsi, un rôle de protection des victimes des conflits et des violations des droits de l'homme. Bien que la question des réfugiés soit avant tout une affaire de protection des droits de l'homme, ces récents développements ne manquent pas de soulever certaines questions.
L'auteur s'interroge sur la possibilité de qualifier de "diaspora" les communautés caribéennes immigrées, après avoir proposé une définition de ce terme. Il examine le cas des Caribéens originaires des Etats-Unis et d'Europe, qu'il considère comme une "communauté expatriée", puis celui des Caribéens originaires d'Afrique. A ces derniers, Africains-Caribéens, qui ont émigré aux Etats-Unis ou en Europe (France, Royaume-Uni, Pays-Bas) pour y constituer des minorités ethniques il donne l'appellation de diaspora, possédant une conscience collective et historique enracinée dans l'esclavage et la discrimination.
Chaque année, victimes de persécutions dans leur pays, de nombreuses personnes cherchent asile dans des pays tiers où, cependant, ils ne semblent pas être toujours à l'abri des atteintes aux droits de l'homme. Pour pallier cette situation, le HCR tente de convaincre les organismes de défense des droits de l'homme de l'ONU de renforcer leur action et d'étendre leur protection au droit de l'homme des réfugiés.
Ce document officiel, transmis par la Consultation Européenne sur les Réfugiés et Exilés (CERE), propose, pour les différents pays d'Europe, une politique en matière de réfugiés qui se veut compréhensive et pratique afin de parvenir rapidement à une harmonisation de la politique d'asile.
Au regard des changements intervenus, depuis 1986, dans la politique d'asile en Allemagne, l'auteur tente de démontrer que le gouvernement allemand pratique une politique xénophobe.
En Suisse, sept organismes s'occupent de l'intégration et de l'assistance des réfugiés statutaires. Cependant, la coopération entre ces organismes n'est pas sans poser de problèmes.
Etude tendant à démontrer que le travail est un moyen d'insertion important pour les réfugiés.
Panorama du rôle des différentes organisations s'occupant du droit d'asile, des demandeurs d'asile et des réfugiés au niveau européen.
Analyse globale de l'accueil des réfugiés en Europe. Sont étudiées : les arrivées de "nouveaux réfugiés" qui, selon les auteurs, contrairement aux "anciens réfugiés", issus pour la plupart d'une même culture (Europe de l'Est), sont culturellement et ethniquement différents de la population des pays européens. Sont ensuite données, d'un point de vue global et au niveau institutionnel et juridique, les réactions européennes face à ces nouvelles arrivées, ainsi qu'une approche plus ciblée reprenant les exposés contenus dans l'ouvrage, puis, pour terminer, une présentation des chiffres de l'accueil des réfugiés dans les pays européens, de 1984 à 1986.
Tout en retraçant la politique d'immigration de la Norvège depuis le début du XXème siècle, l'auteur expose les problèmes actuels de la politique d'asile norvégienne, analyse le rôle joué par des organismes tels que la Croix-Rouge et fait une critique de la législation norvégienne en matière d'asile et de réfugié, tout en soulignant le caractère "raciste" de certaines politiques et pratiques.
Description d'une étude, commencée en 1982, sur les immigrés et les réfugiés turcs en Allemagne RF. (Berlin Ouest). Sont particulièrement étudiées, les actions des organismes s'occupant de la formation de cette population ainsi que les composantes principales de cette communauté : les Kurdes et les Yezidis.