L'acquisition de la langue anglaise et l'aptitude linguistique des étrangers aux Etats-Unis sont étudiés à partir des données du recensement des populations régularisées par l'Immigration Reform and Control Act (1986). La fiabilité des modèles utilisés pour l'acquisition de la langue du pays d'accueil et des moyens d'évaluation des "compétences linguistiques" (répondant à la définition adoptée) employés dans de précédentes études est examinée. Une analyse économétrique (relations entre emploi et maîtrise de la langue) et évolutive (progrès liés à la durée du séjour) complètent cet article.
S'étant penché sur le statut des hispaniques immigrants et natifs des Etats-Unis sur le marché du travail l'auteur observe que l'accroissement global de leur niveau de qualification professionnelle s'accompagne d'une valorisation plus lente de l'emploi qu'ils occupent et de leur revenu. Du reste, de nombreuses différences sont constatées entre les diverses communautés hispaniques elles-mêmes, que peut expliquer en partie la permanence de certaines pratiques sociales. Celles-ci affectent en particulier les Mexicains et les Porto-Ricains chez lesquels on trouve une conservation de la langue espagnol et une moindre maîtrise de l'anglais, ainsi que des taux de natalité élevés, et un investissement moins important dans l'éducation des enfants.
Article testant l'hypothèse de la substitution imparfaite entre travailleurs autochtones et travailleurs immigrés à partir de données concernant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et Israël.
Analyse des emplois et des gains des immigrés clandestins à partir d'une enquête concernant les clandestins aux Etats-Unis (Worth Houston) ainsi qu'à partir des résultats du recensement de 1970.