L'interculturel comme art de vivre est une option stratégique à la fois critique et créatrice : critique des illusions et des faux-semblants, sociaux et politiques, qui font rater les rendez-vous de la société avec son devenir interculturel ; créatrice des "compétences interculturelles" nécessaires pour accompagner ce devenir dans le champ social. A partir d'une expérience sur le terrain associatif, l'auteur ouvre quelques pistes de réflexion centrées sur penser et vivre autrement l'interculturel.
Les répercussions des difficultés sociales sur l'état de santé de la population, en particulier dans les zones d'éducation prioritaire...
Dossier sur la médiation scolaire en Belgique. Multiplicité des initiatives, qu'elles proviennent des enseignants, d'associations ou même de l'Etat et qui dénote un manque d'homogénéité et un manque de transparence : évacuation des conflits à l'école ou véritable dialogue avec les enfants pour reconstituer un lien social ?
Progressivement, ces deux dernières décennies ont vu s'épanouir une sensibilité et un appel à la mémoire dans des domaines qui étaient trop souvent livrés à l'amnésie (histoire de vies banales, immigrations, guerres et événements inavouables...). Ce sont l'affolement et les souffrances du temps présent et les grandes incertitudes qui pèsent sur l'avenir qui font cet appel. La mémoire devient dans ce contexte une sorte d'anamnèse, une élaboration, un travail collectif de lien et de dépassement des blocages, nécessaires pour penser et porter ensemble le présent et rêver l'avenir. [Extrait de l'éditorial]
Cette Table ronde propose la présentation par leurs animateurs de quatre revues dont le propos principal est l'immigration et l'intégration des populations d'origine étrangère, chacun définissant la singularité de son projet éditorial, situant son lectorat et faisant état de ses difficultés.
Conclusions d'un colloque organisé pour le 20ème anniversaire de l'Association Dauphinoise pour l'Accueil des Travailleurs Etrangers (ADATE), sur le thème : "Intégration : le temps d'une éthique?".
La notion d'intégration est devenue le corollaire obligé de celle d'immigration. Deux chercheurs français dits d'origine maghrébine interrogent ces notions à travers une restitution du cheminement des travailleurs Maghrébins venus en France et de ce que peuvent en percevoir leurs enfants. Les uns et les autres sont assignés à une redéfinition identitaire, entreprise hautement incertaine quand un contexte social, le plus souvent discriminant, transforme ces écarts d'identité en identités marginales.
Dans la première partie les auteurs s'attachent à définir la valeur du corps humain avec la culture maghrébine. Ils le définissent dans la seconde partie en tant que «corps parlant», c'est-à-dire lieu de convergence de plusieurs forces mais aussi instrument de relation avec l'autre, notamment avec le médecin.