L'absence en Italie d'une tradition d'accueil, le contexte de crise de l'Etat social et le processus de diabolisation de l'immigration en cours à l'échelle européenne représenteraient les déterminants des choix en matière d'intégration, les facteurs qu'il faut retenir dans l'analyse des politiques sociales adoptées en faveur des immigrés. Dans cet article, l'auteur analyse le cadre normatif, la gestion des collectivités locales, le rôle des organisations du secteur "privé social", en focalisant son attention sur les caractéristiques de l'immigration à Rome, l'émergence des problèmes dans les années quatre-vingt et la politique de la nouvelle direction municipale.