Cette étude comparative porte sur les recherches conduites auprès de deux groupes ethniques en Italie, les immigrés Marocains et Sénégalais, insérés dans deux régions différentes, la Lombardie du nord et le Salento dans l'extrême sud. Les recherches accomplies entre 1987 et 1990 mettent en lumière les différences non seulement de caractère économique et d'insertion dans le marché du travail des deux régions, mais aussi du projet migratoire des deux groupes. Dans le Salento, en particulier, les Marocains préfèrent une insertion plus stable et une expérience plus individuelle, tandis que les Sénégalais se caractérisent par un plus grand sens de solidarité et une immigration temporaire plus importante. La recherche conduite à Milan parmi les Marocains et les Sénégalais qui exercent une activité ambulante confirme la marginalité économique et leur statut irrégulier. En particulier, vivre au nord semble plus coûteux et plus pénible, mais plus grande est la possibilité de passer à une occupation régulière.
Analyse des résultats de la régularisation des immigrés extra-communautaires en Italie (Lombardie), qui a été rendue possible par la loi n° 943, approuvée à la fin de 1986, et qui s'est déroulée durant l'année 1987. Les régularisés étaient 15 000 en Lombardie, dont la moitié étaient des chômeurs : la seule province de Milan a absorbé 78
Les incidences du facteur «séparation de la famille» sur l'insertion des émigrés Italiens dans la société d'accueil. Analyse effectuée selon une méthodologie appropriée sur la base de documents personnels, en particulier de la correspondance épistolaire à la famille.