La pression migratoire des pays du sud vers l'Europe est destinée à durer. Elle s'inscrit au sein d'une économie mondiale où domine l'interdépendance et les déséquilibres économiques et démographiques des pays en voie de développement, capables de fournir une main-d'oeuvre à bas prix. Dans ce contexte l'émigration est structurelle et n'est qu'une composante des relations Nord-Sud. La coopération internationale peut s'analyser aussi comme l'un des aspects de la domination du centre sur la périphérie, liés aux objectifs de sécurité des pays d'accueil.