Ce rapport synthétise les résultats d'études menées dans les îles de Tonga et Samoa sur les transferts de fonds des émigrés : leurs volumes, types, déterminants, utilisation et impacts. A partir de données obtenues au niveau local, l'auteur émet des hypothèses relatives aux conséquences des remises sur l'économies de ces îles. Il considère, compte tenu des informations recueillies, qu'il ne s'agit pas actuellement de stimuler le rapatriement des capitaux mais plutôt de proposer aux émigrés des projets réalisables, les incitant à investir dans leurs pays;
L'auteur présente les résultats d'enquêtes effectuées par le Bureau International du Travail (BIT) sur les motivations et l'utilisation des envois de fonds par les migrants de Tonga et du Samoa-Occidental. Son analyse montre que, contrairement à ce que l'on croit généralement, les envois ne sont pas utilisés uniquement pour la consommation immédiate, mais également pour l'épargne et l'investissement. Les migrants envoient des sommes plus importantes pour épargner et investir que pour entretenir leur famille. Comme les fonds sont souvent transférés par des voies non officielles, on se méprend facilement sur l'importance de la contribution des migrants à l'épargne et à l'investissement dans leur pays d'origine. Les intérêts réels pratiqués dans ces pays ont une influence sur le niveau comme sur l'utilisation de ces fonds.