La migration de personnes hautement qualifiées représente un bénéfice pour le pays d'accueil et une perte pour le pays d'origine. Les résultats d'une étude entreprises sur les migrants résidant à Rome indiquent que les étrangers ont un niveau d'instruction comparable à celui des citoyens romains, du moins jusqu'en 1991. L'analyse des professions exercées par les immigrés montre qu'ils sont concentrés dans deux groupes distincts : les intellectuels, les scientifiques, les professions spécialisées et les emplois n'exigeant aucune qualification. Les immigrés ayant un niveau de qualification élevée exercent pour la plupart une activité en dessous de leur niveau d'études, ce qui se vérifie surtout pour les femmes hautement qualifiées et pour une grande partie de diplômés.