Cet article passe en revue l'ensemble de la politique suivie par les pouvoirs publics en France envers les Tsiganes et nomades. L'auteur s'attache à montrer que les non-sédentaires ont à subir nombre de discriminations, qu'il s'agisse du statut personnel avec l'obligation du titre de circulation, de la liberté d'aller et venir avec le droit du stationnement lié au maintien de l'ordre public. L'auteur exprime ici les craintes de déracinement et de déculturation d'une minorité par une volonté systématique de surveillance et de contrôle social.