L'aide internationale, un moyen de réduire le recours à l'émigration : un thème de recherche proposé par le BIT et l'UNHCR. Trois réflexions composent ce rapport : 1) le rôle de ces organisations internationales dans la réduction de la pression migratoire; 2) Un éventail de définitions de la "pression migratoire", afin de cerner au mieux ce concept, en référence à la littérature existante; 3) une approche empirique de la pression migratoire, de ses déterminants (potentiel migratoire et demande migratoire), mesures, et implications politiques, appliquée à un cas concret, celui des migrants turcs.
Cet article retrace en détail les origines et le processus d'élaboration de la nouvelle convention internationale des Nations-Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, adoptée le 18 décembre 1990. Il analyse également la tentative réussie par les pays-clés des pays développés pour éviter le Bureau International du Travail (BIT), qui aurait dû normalement se voir confier l'élaboration de cette nouvelle convention. L'auteur fournit quelques idées personnelles suivant lesquelles le BIT devrait revoir ses conventions existantes, ou combler les vides restants dans la protection juridique des migrants qui bougent d'un pays à un autre.
Ce document examine la situation des ressortissants des Etats tiers dans les Etats membres de la Communauté Economique Européenne (CEE) après 1992 en particulier en ce qui concerne les points suivants : suppression des contrôles des personnes aux frontières intérieures des pays membres de la communauté, accès à l'emploi des pays de la communauté, accès à l'emploi dans le secteur public, regroupement familial, travailleurs migrants venant des pays tiers, immigration et emploi irréguliers.
Cet article explique tout d'abord pourquoi les travailleurs migrants ont besoin d'une protection sociale spéciale et comment les Etats peuvent leur assurer une telle protection tant au plan national qu'international. Il décrit ensuite les diverses conventions internationales et recommandations adoptées par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et résume brièvement les moyens de contrôle et autres procédures mises en place par l'OIT pour les gouvernements, les organisations d'employeurs et de travailleurs, qui permettent de s'assurer que les pays qui ont ratifié ces conventions les appliquent intégralement. Des exemples sont donnés des résultats de ces contrôles et autres procédures, et il est fait référence à l'élaboration d'une nouvelle convention internationale destinée à protéger les travailleurs migrants sous les auspices des Nations-Unies (ONU).
La législation assurant la protection des migrants contre la souveraineté des pays d'accueil. Description des diverses conventions et recommandations adoptées par le Bureau International du Travail (BIT) en matière de protection sociale, sécurité sociale, condition de travail, égalité de traitement, droits de l'homme, etc. Les moyens de contrôle mis en place par le BIT pour s'assurer de l'application de ces accords internationaux dans les pays signataires. Réflexion sur la convention élaborée en 1981 par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) sur la protection des migrants réguliers ou clandestins et leurs familles.
L'auteur reprend divers articles publiés par lui-même depuis 1974 sur les travailleurs migrants. Il présente des statistiques, analyse les causes et conséquences sur les pays d'arrivée et les pays de départ, élabore une typologie. Des exemples illustrent ses idées : effets négatifs de l'émigration dans le cas de la migration des Africains vers l'Afrique du Sud, propositions de conventions internationales pour réguler le marché du travail à partir des pays arabes du golfe Persique, ou des nouvelles formes de migration fondées sur des contrats de travail
Partant de la nécessité de régulariser l'immigration clandestine, l'auteur analyse les principales causes et formes de situations irrégulières de certains travailleurs immigrés examine les problèmes généraux posés par l'application des mesures de régularisation et présente des propositions de régularisation adaptables aux différentes formes de situations irrégulières précédemment identifiées.
Résultats d'une recherche à propos de la migration noire vers l'Afrique du Sud. Cette étude dégage les conditions de travail et de vie des Africains. Elle analyse les moyens nécessaires que doivent se donner les pays exportateurs de main-d'oeuvre pour réduire cette émigration : proposition d'un plan quinquennal.
Cette étude tente de clarifier les concepts et les théories relatifs à la migration internationale de type économique. Ces théories s'appliquent à la notion d'état industriel et de migration d'individus. Elle examine ensuite les conséquences nationales et internationales de la migration qui découlent de ces théories.
Analyse des migrations dans l'Europe de l'Ouest dans la perspective de déterminer si les flux d'immigrants (surtout Mexicains aux Etats-Unis doivent dans l'avenir être envisagés dans le cadre d'une présence temporaire. Résumé des principaux aspects des politiques de migration de main-d'oeuvre dans l'Europe Occidentale
Depuis que l'Europe occidentale connait la récession économique, on assiste à de nombreux retours de travailleurs migrants dans le pays d'origine. Ce mouvement que l'auteur tente de quantifier (en Allemagne RF, en Autriche et en France) soulève des problèmes moraux autant qu'économiques et sociaux, dans la mesure où il implique une discrimination à l'égard des travailleurs étrangers. Il est regrettable que, dans le cadre du nouvel ordre économique international, le problème des migrations internationales ait été négligé, qu'il s'agisse de l'exode des compétences aussi bien que des migrations économiques.
L'article analyse le transfert de ressources productives représentées par les émigrants qui exercent des travaux intellectuels ou manuels, entraînant des déséquilibres entre gains et pertes, tant sur le plan national qu'international. Pour ce qui concerne l'émigration, il faudrait, dans le futur ordre économique international, établir des normes répartissant équitablement les profits, donnant la priorité à émigrer vers les emplois dans le pays d'accueil aux chômeurs et leur accordant le même traitement qu'aux travailleurs nationaux.