Ce rapport examine les questions clés auxquelles sont confrontés les dirigeants des pays de faible ou moyen revenus en matière d'immigration et décrit les avantages et inconvénients inhérents aux diverses réponses possibles. Il aborde, entre autres points, la formulation d'une politique d'immigration, les différentes sortes de politique d'admission, la gestion des conditions de vie des migrants en règle, le principe du regroupement familial ou des migrations familiales, le traitement de l'immigration et de l'emploi illégaux.
Synthèse de l'évolution des politiques d'admission des étrangers aux Etats-Unis depuis 1820 et en Europe depuis 1960, présentée sous formes de figures. L'accent est mis sur la dichotomie "extrémité supérieure-extrémité inférieure" dans l'éventail des qualifications des migrants (hautement qualifiés ou non qualifiés) qui est ensuite examiné sous l'angle de sa durabilité et de son lien avec l'objectif d'intégration-assimilation des étrangers dans la société d'accueil, avec un minimum de "frictions".
Cette étude relève du programme de la Migration pour l'Emploi du BIT dont l'objectif est de vérifier l'efficacité des politiques nationales d'intégration des migrants sur le marché du travail. L'auteur examine quelques aspects du processus d'intégration et de son dysfonctionnement dans des pays traditionnels d'immigration d'Europe de l'Ouest et du Nord. Il étudie divers cas de "désintégration" économique (chômage, faiblesse de revenus, inactivité des femmes, etc.) et des mesures spéciales adoptées (formation linguistique, création d'emploi, etc.).
Cet article tente d'apporter une réponse à la question du développement de la migration économique à l'échelle internationale pour la période 1970-1990, en se référant au taux d'immigrés - par rapport à la population totale des pays - et au volume des transferts de fonds réalisés par les migrants - par rapport au produit national brut. Il conclut à l'accroissement de la migration économique dans les dernières décennies du 20ème siècle et du nombre de pays à la fois importateurs et exportateurs de main-d'oeuvre.
Ces trois études faites à la demande du Ministre espagnol des Affaires Sociales, ont été présentées au séminaire de Santander, en juillet 1995. Consacrées à l'intégration des travailleurs émigrés dans la société du pays où ils se sont établis, elles ont pour point commun de présenter des politiques efficaces d'intégration sur le marché du travail surtout dans l'ouest et le nord de l'Europe.
Enquête sur le marché du travail en Corée : les emplois délaissés par les Coréens et le recours aux travailleurs étrangers sans qualification professionnelle pour suppléer à ce besoin de main-d'oeuvre. L'auteur s'interroge sur le caractère - temporaire ou structurel - de cette situation et sur les solutions apportées par le gouvernement coréen. Les causes fondamentales du refus d'occuper certains emplois et les caractéristiques de ceux-ci sont examinées, ainsi que l'introduction de la main-d'oeuvre étrangère. Les recommandations émises portent sur la lutte contre l'immigration illégale, sur l'élaboration d'un système d'admission légale et l'amélioration des programmes de formation professionnelle.
Le Bureau International du Travail (BIT) a fait volte face dans les années 80 et prône, depuis, le développement économique des pays d'origine des migrations. La politique du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) cherche à s'attaquer aux causes de l'expatriation des réfugiés. Les contributions proposées dans ce document apportent un éclairage sur l'aide internationale et l'aide au développement comme moyens d'endiguer le flot des migrants et de pallier les carences des investissements directs et celles de la libération des échanges. Chacune des contributions étudie le cas d'un pays ou d'une zone particulière en analysant les causes des migrations : la Pologne, l'émigration est-ouest en Europe suite à l'effondrement du communisme, la Corne de l'Afrique et ses conflits armés, les pays d'Amérique Centrale, la Tunisie et ses problèmes de chômage, les Philippines et le modèle de développement, la Turquie et le système de coopération existant avec l'Allemagne
A partir de l'exemple des migrants marocains en France, turcs en Allemagne, et philippins et colombiens aux Etats-Unis, l'auteur affirme que sur les trois principaux instruments (commerce international, investissement direct, aide au développement) permettant de réduire le flux de la migration internationale et de créer des emplois et des revenus dans les pays d'émigration, seule l'aide au développement peut permettre de réduire la pression migratoire et reste le cheval de bataille du Bureau International du Travail (BIT) qui tente d'amener les pays d'origine et les pays d'accueil à coopérer.
Après une présentation succinte de l'histoire de l'immigration aux Etats-Unis et de l'évolution de la législation contre la discrimination, l'auteur évalue la portée et l'efficacité des mesures législatives contre la discrimination des immigrés et des minorités ethniques dans le monde du travail et démontre en quoi il s'agit d'un problème global de citoyenneté.
L'aide internationale, un moyen de réduire le recours à l'émigration : un thème de recherche proposé par le BIT et l'UNHCR. Trois réflexions composent ce rapport : 1) le rôle de ces organisations internationales dans la réduction de la pression migratoire; 2) Un éventail de définitions de la "pression migratoire", afin de cerner au mieux ce concept, en référence à la littérature existante; 3) une approche empirique de la pression migratoire, de ses déterminants (potentiel migratoire et demande migratoire), mesures, et implications politiques, appliquée à un cas concret, celui des migrants turcs.
Cet article retrace en détail les origines et le processus d'élaboration de la nouvelle convention internationale des Nations-Unies sur la protection des droits des travailleurs migrants et de leurs familles, adoptée le 18 décembre 1990. Il analyse également la tentative réussie par les pays-clés des pays développés pour éviter le Bureau International du Travail (BIT), qui aurait dû normalement se voir confier l'élaboration de cette nouvelle convention. L'auteur fournit quelques idées personnelles suivant lesquelles le BIT devrait revoir ses conventions existantes, ou combler les vides restants dans la protection juridique des migrants qui bougent d'un pays à un autre.
Ce document examine la situation des ressortissants des Etats tiers dans les Etats membres de la Communauté Economique Européenne (CEE) après 1992 en particulier en ce qui concerne les points suivants : suppression des contrôles des personnes aux frontières intérieures des pays membres de la communauté, accès à l'emploi des pays de la communauté, accès à l'emploi dans le secteur public, regroupement familial, travailleurs migrants venant des pays tiers, immigration et emploi irréguliers.
Cet article explique tout d'abord pourquoi les travailleurs migrants ont besoin d'une protection sociale spéciale et comment les Etats peuvent leur assurer une telle protection tant au plan national qu'international. Il décrit ensuite les diverses conventions internationales et recommandations adoptées par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et résume brièvement les moyens de contrôle et autres procédures mises en place par l'OIT pour les gouvernements, les organisations d'employeurs et de travailleurs, qui permettent de s'assurer que les pays qui ont ratifié ces conventions les appliquent intégralement. Des exemples sont donnés des résultats de ces contrôles et autres procédures, et il est fait référence à l'élaboration d'une nouvelle convention internationale destinée à protéger les travailleurs migrants sous les auspices des Nations-Unies (ONU).
La législation assurant la protection des migrants contre la souveraineté des pays d'accueil. Description des diverses conventions et recommandations adoptées par le Bureau International du Travail (BIT) en matière de protection sociale, sécurité sociale, condition de travail, égalité de traitement, droits de l'homme, etc. Les moyens de contrôle mis en place par le BIT pour s'assurer de l'application de ces accords internationaux dans les pays signataires. Réflexion sur la convention élaborée en 1981 par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) sur la protection des migrants réguliers ou clandestins et leurs familles.
L'auteur reprend divers articles publiés par lui-même depuis 1974 sur les travailleurs migrants. Il présente des statistiques, analyse les causes et conséquences sur les pays d'arrivée et les pays de départ, élabore une typologie. Des exemples illustrent ses idées : effets négatifs de l'émigration dans le cas de la migration des Africains vers l'Afrique du Sud, propositions de conventions internationales pour réguler le marché du travail à partir des pays arabes du golfe Persique, ou des nouvelles formes de migration fondées sur des contrats de travail