A partir d'un état des lieux de la connaissance en France, et dans différents pays européens ou nord-américains, cette étude financée par le Fasild, propose un premier regard sur l'impact des diverses initiatives en faveur d'une meilleure représentativité des immigrés au sein des médias. Elle présente différentes pistes possibles pour renforcer l'expression, tant en terme de visibilité que de contenu, de la diversité des composantes constitutives de la société française au sein des médias.
Cet ouvrage est un temoignage de la diversité des initiatives et pratiques des OSIMs - organisations de solidarité internationale issues des migrations - devenues, aujourd'hui, des acteurs incontournables de la solidarité internationale. Parce que les OSIMs s'inscrivent par définition et par essence, dans l'espace des migrations, cet ouvrage s'ouvre sur un état des lieux des politiques migratoires initiées dans les différents états membres de l'Union européenne. (Présentation de l'éditeur)
Enquête en Ile-de-France sur les relations et les représentations des personnes issues de l'émigration entre leur pays d'accueil et leur pays d'origine. Réflexions sur la pluri-appartenance.
La confrérie mouride se caractérise par une adaptation économique et sociale et une expansin perpétuelles. Mais les jeunes générations et un certain repli communautaire pourraient modifier ces habitudes
Constats dressés et perspectives dégagées au cours du colloque "Les immigrés, acteurs du développement Nord-Sud ?", dont les échanges étaient structurés autour de trois dimensions : contexte et concepts, objectifs et contenus des pratiques, impact de ces pratiques. Si les concepts sont souvent obsolètes face à la pluralité des situations et des pratiques et bien que le contexte politique et législatif soit contraignant, les actions s'effectuent au nom d'une conception renouvelée du développement. Par ailleurs, l'impact des initiatives engagées par les personnes issues de l'immigration en faveur du développement de leur pays d'origine est encore difficilement appréciable. De fait, il s'agit d'un avenir incertain, mais prometteur.
Cette synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1997 à la demande de la DPM ayant pour objet, à partir d'une double observation sur les pratiques des immigrés maliens et sénégalais résidant en France et des institutions financières et bancaires, d'analyser les comportements en matière d'épargne et de transferts et de formuler des propositions visant à accroître l'efficience des activités financières de ces deux populations.
Epargne et transfert de fonds des Maliens et Sénégalais en France, et leur rôle pour les pays d'origine, au travers d'une enquête menée auprès de deux cents travailleurs migrants.
De nos jours, la Côte-d'Ivoire constitue le premier pays d'immigration en Afrique de l'Ouest. La généralisation de la politique d'ivoirisation et l'instauration de la carte de séjour obligatoire pour les étrangers témoignent de la dégradation des conditions d'accueil dans ce pays. Pour les Burkinabé, le passage de ce pays vers l'Italie est décevant : la politique d'immigration restrictive adoptée par l'Italie au début des années 90 a progressivement effacé tout espoir pour les immigrés burkinabé, en particulier les Bissa, d'obtenir un statut régulier leur garantissant un minimum de droits. La nouvelle politique italienne consacre le passage d'une migration tournante à une immigration définitive dont les pratiques se rapprochent d'un processus d'intégration pour les réguliers. Ainsi, l'Italie oblige à une rupture progressive avec la région d'origine, dont les déséquilibres avaient fondé le projet migratoire initial.
Impulsée par l'administration coloniale, la migration des Burkinabè vers la Côte-d'Ivoire profite d'un environnement économique et politique favorable pour se développer après l'indépendance des deux pays. S'appuyant sur une communauté anciennement installée et déjà nombreuse, les Burkinabè ont fondé un véritable système migratoire au sein duquel les hommes et les richesses vont pouvoir circuler. Dans un contexte politique, économique et social, les Burkinabè vont alors intensifier leur circulation migratoire, multipliant les lieux géographiques d'installation et économiques d'insertion professionnelle tant sur le sol ivoirien que burkinabè.
Le mouvement migratoire des Burkinabé a été impulsé sous la colonisation, principalement vers le Ghana, puis ensuite vers la Côte-d'Ivoire. Actuellement, quatre émigrés burkinabé sur cinq résident en Côte-d'Ivoire. Les jeunes Mossi peuvent ainsi acquérir une indépendance financière qu'ils n'auraient pas avant 35-40 ans en restant chez eux. Mais la Côte-d'Ivoire subit une crise économique et a généralisé une politique d'ivoirisation (non-embauche d'un étranger après un licenciement, établissement de titres de séjour obligatoire). Les itinéraires migratoires sont entrecoupés de trois retours au village en moyenne (mariage, décès) et sont de plus en plus des retours définitifs.