En France existe une attirance pour des spiritualismes religieux importés d'Asie ou bien dérivés des mouvances alternatives nées à la fin des années soixantes. On désigne souvent cet ensemble comme un "nouvel Orient". Simultanément s'installe une attitude quasi officielle de méfiance sinon de stigmatisation à l'égard de groupes de croyance qualifiés ou plutôt stigmatisés en tant que sectes. A travers l'expérience d'un groupe thérapeutique se muant en secte, on tente d'identifier ce qui motive l'engagement vers des formes renouvelées de croyances ou de savoirs ainsi que les frustrations et les désillusions qui serviront à alimener le discours légaliste d'ostracisme à leur égard.