Les immigrés originaires du Moyen-Orient, notamment des Syriens et des Libanais, ont joué, en raison de leur nombre et de leur participation économique, sociale et politique, un rôle important parmi les différents groupes nationaux arrivés en Argentine depuis le milieu du XIXe siècle. L'auteur s'interroge sur l'image de l'immigré "arabe" dans les années 40, au début du XXe siècle et à la fin du XIXe siècle. L'étude de la pensée d'Alsina et de Peralta sera un premier pas pour analyser l'image de l'immigré "arabe" au cours, d'une part, de la période de grande immigration, et, d'autre part, au cours de la période postérieure à la crise de 1929, lorsque en Argentine, comme ailleurs, commencent à s'articuler des politiques migratoires discriminatoires.
A partir du théâtre en tant que source d'étude de l'immigration "turque" à Buenos Aires au cours des trois premières décennies du XXe siècle, l'auteur analyse les aspects économiques, religieux et régionaux des Syriens et des Libanais ainsi que leur intégration à la société du pays d'accueil, tout en mettant en évidence l'importance de l'analyse de ce genre littéraire pour connaître les multiples aspects du comportement de ce groupe ainsi que sa relation avec la société d'accueil.