L'essai présente une analyse de la tragédie yougoslave de façon rétrospective. Il précise que les symptômes d'une rupture formelle et du malaise yougoslaves étaient connus par les gouvernements occidentaux bien avant la guerre qui a brisé l'unité de la Yougoslavie au début des années quatre-vingt-dix. L'auteur considère que, dans la mesure où les puissances internationales n'ont pas vu leurs intérêts nationaux menacés, elles n'ont pas risqué une intervention militaire directe.