Contrairement à une idée communément admise, l'assimilation des juifs rapatriés du Maghreb n'a pas abouti à une fusion mythique avec la francité, encore moins à l'érosion irréversible du sentiment d'appartenance juive : ce qui a prévalu à l'arrivée de ces populations, c'est la nécessité de reconstruire sa place au sein de la cité, bien plus que la défense d'un particularisme culturel.