Entre la francisation à outrance synonyme de déjudaïsation, et la sur-participation aux instances communautaires reprochées aux juifs d'origine nord africaine, l'auteur propose une réinterprétation plurielle de l'exil. Examinant les rapports francophiles, historiques des différentes diasporas juives maghrébines, ainsi que les expériences particulières des générations successives de cette émigration l'auteur oppose les conceptions traditionnelles d'exil destructeur à celles d'un exil émancipateur, assumé et réinventé dans le contexte actuel de la prégnance des particularismes ethniques.
Perception spatiale et pratique urbaine montrent que l'immigré conçoit la ville comme un lieu intermédiaire lui permettant à la fois l'anonymat et l'adaptation, l'assimilation.
Mise en évidence des éléments qui concourent à l'élaboration et à la structuration des relations entre individus ou groupes d'origines différentes, entre autres le rôle essentiel joué par les représentations (représentation de l'autre, représentation de l'espace).
La théorie du seuil de tolérance dans les relations interethniques présente le racisme comme un trait inhérent à la nature humaine. Les auteurs s'attachent ici à montrer par des exemples de voisinage de quartier que les relations interraciales impliquent une charge affective, perceptive, idéologique. Il faut tenir compte des représentations que chaque individua des représentations de l'espace, du monde social dans lequel il évolue.