Dans une première partie, ce rapport dresse la liste des sources de connaissances des publics issus de l'immigration avec une approche sur les statistiques. Dans un deuxième point, il analyse la situation des immigrés vis-à-vis du dispositif de droit commun qui devrait prendre en compte toutes leurs diversités. Enfin constatant l'existence des difficultés particulières, il s'interroge sur la nécessité de renouveler l'approche des problèmes d'emploi et de formation avec l'appui des partenaires sociaux tel le Fonds d'Action Sociale pour les Travailleurs Immigrés et leurs Familles (FAS).
La formation des formateurs est considérée comme un outil de démarginalisation de la formation des immigrés en France.
L'introduction des nouvelles technologies dans les «entreprises» en France, entraîne une remise en question de la catégorie socio-professionnelle la moins qualifiée, celle des ouvriers spécialisés, suscite des questions quant à son devenir, induit l'émergence de nouveaux besoins de formation.
L'alphabétisation suscite des programmes ambitieux et des campagnes mobilisatrices. L'auteur définit l'alphabétisation à partir de son contraire, l'analphabétisme et en déduit un certain nombre de remarques : Avant l'alphabétisation il y a nécessité d'identifier, de formuler des objectifs opérationnels. Il n'est d'autre part, pas possible d'évaluer en temps horaire l'apprentissage écriture, lecture. Mais, il faut surtout en préciser le but à atteindre.