La synthèse de l'étude, dont il est rendu compte ici, correspond à un examen des données permettant d'analyser les rapports entre la justice pénale et les mineurs auteurs d'une infraction pour la période 1960-1985. Les données utilisées sont celles des tribunaux de Béthune et de Saint-Etienne. Les informations rassemblées ont permis aux auteurs de relever les variations qui portent tant sur la nature des infractions, les circonstances de leur accomplissement et sur les caractéristiques socio-culturelles de leurs auteurs et de leur environnement (familial et autres), que sur les modalités d'intervention des services de police, de gendarmerie ou sociaux ou sur les réactions du système judiciaire pénal.
Ce texte correspond à un premier examen des données permettant d'analyser les rapports entre la justice pénale et les mineurs auteurs d'une infraction pour la période 1960-1985. Les données utilisées sont celles des tribunaux de Béthune et de Saint-Etienne. Les informations rassemblées ont permis aux auteurs de relever les variations qui portent tant sur la nature des infractions, les circonstances de leur accomplissement et sur les caractéristiques socio-culturelles de leurs auteurs et de leur environnement (familial et autre), que sur les modalités d'intervention des services de police, de gendarmerie ou sociaux ou sur les réactions du système judiciaire pénal.
La police et la gendarmerie sont peut-être moins soupçonnables de discrimination-sous-entendu raciales-que ne le pensent certains. Cette supposition est vérifiée, et nuancée, à chaque phase de l'intervention policière : contrôle d'identité, interpellation, appréciation de l'environnement socio-éducatif du mineur.