Cet ouvrage collectif rassemble d'importantes théories sur les théories sociales de la race, du racisme, de l'antisémitisme, du colonialisme et du féminisme tout particulièrement. Il s'articule en six parties. La première aborde la question des origines et des transformations du domaine des relations raciales (D. Jordan, M. Banton, T. Todorov, O. Cox, W.E.B. Du Bois, G. Myrdal). La deuxième section reprend des théories classiques sur la race (R. Park, R. Benedict, J. Rex, R. Miles, S. Hall, D. T. Goldberg, H. Winant). La troisième section concerne le racisme et l'antisémitisme (G. Mosse, T. Adorno et M. Horkheimer, Z. Bauman, S. Gilman, M. Jacobson). La quatrième analyse le statut de l'altérité dans les relations coloniales (F. Fanon, L. Young, A. McClintock, C. T. Mohanty, A. Stoler, H. Bhabha). La cinquième partie articule la question du féminisme, de la différence et de l'identité (B. Hooks, H. Carby, P. Hill Collins, P. Williams, A. Brah, R. Frankenberg, B. Christian). La dernière section aborde la question des frontières en relation avec les territoires où se déploient les rapports de domination (G. Bhattacharyya, P. Gilroy, K. Mercer, M. Keith, R. Dyer, K. Williams Crenshaw, S. Steinberg, C. Bhatt, S. Zizek, A. Appiah) parfois en articulant le racisme avec le nationalisme (Inde), parfois en prenant en compte les identifications diasporiques.
Les dynamiques de la racialisation de la vie politique locale et nationale examinées à travers l'analyse des changements intervenus dans la politique raciale du Royaume-Uni (Birmingham). L'accent est mis sur la politisation des Noirs, leur participation politique locale, leur entrée dans le Parti Travailliste (conseillers municipaux noirs et musulmans noirs) d'une part, et, d'autre part sur la réaction des partis politiques face aux questions raciales et d'ethnicité, les formes de discrimination qu'ils ont mis en place, et les conséquences de la représentation politique des Noirs : changement social, économique, évolution de la politique urbaine.