Les transformations de la société ont modifié la construction de l'identité sociale des jeunes. Penser la jeunesse aujourd'hui nécessite que la catégorie jeune et les politiques de la jeunesse soient réinterrogées au regard des évolutions de la société et que l'on se questionne sur ce que l'on doit transmettre pour aider les jeunes à prendre leur place.
Que recouvre aujourd'hui la notion de mixité sociale dans la diversité des champs auxquels elle s'applique (logement, école, ville, échanges intergénérationnels) et dans la diversité de ses contenus ? Et quelle portée faut-il lui prêter ? Ce dossier passe la mixité sociale au crible de la sociologie, de la philosophie et de l'économie. (Présentation de l'éditeur)
Ces quartiers que l'on dit "sensibles", et qui tendent à être définis comme des ghettos, voire des zones de non droit, constituent le problème social et politique par excellence de la société française. Exclusion, violences urbaines et délinquance des jeunes, retour des bandes, insécurité, repli communautaire, problèmes scolaires, démission parentale, autant de thèmes qui alimentent le discours ambiant. Ce livre propose un bilan critique et incisif des travaux sociologiques en la matière, assorti de références historiques, anthropologiques et géographiques et invite à se prémunir contre les jugements rapides, les idées trop simples. Il montre comment la sociologie et ses outils aident à mieux comprendre ce qu'il en est aujourd'hui du "problème des banlieues".
De conjoncturelle l'immigration maghrébine est devenue structurelle d'où le déplacement des thèmes de recherche des problèmes de la main-d'oeuvre à ceux de la famille. Dynamique de changement, rapport entre les sexes et entre les générations, enracinement dans les quartiers, stratégies d'adaptation et problèmes identitaires constituent désormais les axes d'étude.