Cet article tente de mettre en lumière les procédés utilisés par les pays exportateurs de main-d'oeuvre pour diriger le processus de réinsertion au pays d'origine des migrants au sein de l'économie, ceci en vue de maximiser les profits provenant de cette migration internationale de travail, en prenant comme exemple le Sri Lanka. L'auteur examine les caractéristiques socio-économiques des travailleurs Sri Lankais, avec une particulière attention sur leur statut relatif à leur activité post-migratoire et l'utilisation du transfert de fonds. Il procède ensuite à une évaluation critique du projet de réinsertion professionnelle, le «projet d'emploi à son compte», introduit par l'administration du travail du Sri Lanka pour conseiller et préparer les migrants de retour au pays à s'établir à leur compte.