Descriptif du projet lancé en 1994 par la Commission Européenne visant à organiser des échanges d'expériences en matière de réinsertion socio-économique des migrants dans leur pays d'origine, entre les autorités régionales d'Andalousie (Espagne), de Macédoine de l'Est-Thrace (Grèce) et les responsables fédéraux russes. L'objectif de ce réseau, intitulé MIGRA, est d'aider la Russie et la Macédoine-Thrace à bénéficier de l'expérience andalouse afin de tirer le meilleur profit des migrations de retour. Le fonctionnement des partenaires en réseau est examiné ainsi que ses activités préliminaires, ses faiblesses et potentialités.
Cet article rend compte des principales conclusions de six études financées en 1993 par la Commission Economique Européenne (CEE) dans le cadre de ses activités en matière de migration méditerranéenne. Il rend plus particulièrement compte des recommandations portant sur les déficits d'information concernant les migrations Sud-Nord. L'accent est mis sur les mesures de coopération économique en faveur des systèmes statistiques et d'autres organismes générateurs d'informations (universités, centres de recherche, etc.) dans ces pays d'origine.
Analyse des conclusions de l'évaluation finale d'un projet CEE-OIM (1984-1989) visant à encourager le retour et la réinsertion au pays d'origine, dans des secteurs vitaux, de cadres Centraméricains émigrés. A partir d'entretiens avec des rapatriés et employeurs locaux des trois pays d'Amérique Centrale, de République Dominicaine et de Panama, l'auteur examine : 1) les secteurs d'activité auxquels ces cadres ont été affectés; 2) la réussite de leur réinsertion sociale et économique; 3) le rapport coût-bénéfice du projet; 4) sa contribution aux politiques de développement régional, et son adéquation aux politiques multilatérales de développement ainsi qu'au contexte d'exode des cerveaux du tiers monde.
Le phénomène de l'exode des cerveaux, qui constitue un obstacle majeur au développement du Tiers Monde, trouve en Chine Populaire des origines multiples et souvent distinctes des causes traditionnelles de ce phénomènes dans la plupart des autres pays en développement. Outre la gestion politique des ressources humaines spécialisées, c'est à l'organisation même du système éducatif chinois et à la règlementation de la migration interne que peut, en grande partie, être imputée l'expatriation massive des cerveaux chinois. S'appuyant sur les liens divers entretenus avec ses communautés d'outre-mer, c'est naturellement vers elles que se tourne aujourd'hui le gouvernement chinois, par diverses mesures d'intégration de personnels qualifiés résidents et d'incitation au retour des personnels expatriés, pour impulser le processus engagé de développement économique et technologique.
Cet article présente et commente les deux thèmes d'un projet lancé par le Centre Européen «Travail et Société», en 1988. 1) La situation des différentes catégories de migrants, européens ou non, ressortissants de la CEE et ressortissants des Etats tiers lors de l'ouverture du marché du travail intérieur en 1993 (nécessité de fixer les modalités d'insertion professionnelle et de lutter contre la discrimination) : huit sous-thèmes sont étudiés (statut juridique, droits des femmes, etc...). 2) Les activités et le rôle des associations de migrants dans les pays d'accueil (projet en trois phases).
Cet article passe en revue les tendances actuelles de l'exode de cerveaux des pays en voie de développement vers les pays industrialisés. Tout en décrivant la spécialisation croissante et les déplacements rapides des besoins en personnel qualifié dans les pays développés, cette étude montre que le phénomène de la migration de cerveaux est de plus en plus entretenu par les départs à l'étranger pour motif d'études. Les effets économiques et sociaux, dans les pays d'origine comme dans les pays d'accueil, résultant des formes modernes de l'exode de compétences, ainsi que l'action developpée à divers niveaux pour en limiter les effets les plus néfastes, sont également analysés.
Après un survol des méthodes unilatérales et multilatérales mises au point ces dernières années, la première partie de cet article essaie de définir les termes d'une meilleure coordination entre les lignes de conduite actuelles, en particulier en ce qui concerne : a) l'échange des éléments d'information au niveau des organisations concernées quant à l'aspect quantitatif et qualitatif des apports de chaque région; b) le recours plus fréquent à des experts locaux dans le cadre des projets conçus par les organisations étrangères dans les pays d'émigration; c) une concertation plus étroite au niveau des divers programmes d'assistance aux migrants qualifiés afin qu'ils retournent dans leur pays d'origine. La deuxième partie de cet article aborde le sujet de la négociation des réglements entre les pays d'émigration et les pays employeurs, pour ce qui est de l'échange international de certaines catégories de personnel spécialisé. Cet article essaie de mettre au point des modèles d'assistance plus sélectifs et plus localisés que ceux qui ont été élaborés jusqu'ici, et mieux adaptés aux particularités nationales ou locales du phénomène de l'exode des cerveaux.
L'auteur examine tout d'abord le programme Transfer of Know-how Through Expatriate Nationals (TOKTEN) conçu comme un remède au problème de l'exode des cerveaux en permettant aux pays concernés de faire appel aux connaissances de leurs nationaux expatriés sous forme de consultations ponctuelles et de courtes durées; puis il examine les résultats de sept années d'application de ce programme ainsi que ceux des autres programmes de retour mis en place par le Comité Intergouvernemental pour les Migrations (CIM).
Résultats d'une étude sur la migration de retour en Espagne, en Grèce, en Italie et au Portugal. Après un bref historique et des informations statistiques, l'auteur effectue une comparaison de la structure des flux et des parcours migratoires puis analyse l'impact des retours sur l'économie régionale, en particulier des investissements effectués avec l'épargne des migrants, des dispositifs gouvernementaux d'aide au retour et à la réinsertion économique ainsi que les limites et les atouts de la création d'entreprise par les immigrants.