Des travaux ont illustré l'interdépendance entre les mouvements migratoires et la profonde révolution politico-économique vécue de nos jours par la plupart des Etats en développement : le passage d'une économie non productrive à un système libéral, privatisé, attirant les investissements étrangers directs et favorisant la mise en place de structures de production tournées vers l'exportation et pourvoyeuses d'emplois, dont l'industrie manufacturière du textile et de l'habillement constitue un exemple.