Les déséquilibres économiques entre le Nord et le Sud : les aspects du sous-développement et de la pression migratoire dans les pays en voie d'industrialisation, projection et croissance démographique. Les perspectives d'un développement économique (ouverture au commerce, allègement de la dette, investissements, etc.) approprié, envisagé comme frein à la migration de masse entre pays du Sud et des pays du Sud vers ceux du Nord.
Cette monographie, rédigée pour commémorer le quarantième anniversaire de la création de l'International Organization for Migration (IOM) propose une réflexion sur la migration internationale et leurs aspects économiques, politiques, démographiques, considérés essentiellement en termes de relations nord-sud, entre 1950-1991. Les diverses formes de migrations (temporaires, permanentes, de réfugiés, demandeurs d'asile ou clandestins) et les principaux mouvements migratoires qui ont affectés les cinq continents sont examinés. Les problèmes générés par ces déplacements et la pression migratoire sont étudiés et leur solution est envisagée dans le cadre d'une régulation des flux migratoires internationaux impliquant que la communauté internationale règle la question fondamentale de la pauvreté et du sous-développement.
Les objectifs de cette conférence étaient d'évaluer les caractéristiques actuelles des relations Nord-Sud, d'analyser la projection migratoire de cette migration internationale, à la lumière des facteurs économiques et d'autres facteurs de "répulsion" dans les pays en voie de développement, d'évaluer la future demande de main-d'oeuvre dans les pays développés, et de considérer les tendances démographiques tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement.
Conséquences des migrations sur le développement économique du tiers-monde. Les pays en voie de développement comptent sur l'immigration pour l'acquisition d'une qualification professionnelle et pour le transfert de fonds. Or, on constate que les compétences acquises sont rares et souvent inutilisées au retour, tandis que les fonds servent aux biens de première nécessité au pays d'origine et non à l'investissement.
L'auteur évoque ici les aspects de sociologie de la migration internationale en provenance du tiers-monde. Trois questions importantes sont soulevées : l'incidence du transfert de fonds, la typologie des migrations, la méthodologie d'analyse.
Analyse de la politique d'immigration au Canada et de ses conséquences pour les migrants du tiers-monde, le pays d'accueil et le pays d'origine, la démographie, la politique sociale, la politique économique.
Synthèse des réflexions sur les conséquences des migrations temporaires ou définitives, sur les pays d'origine et les pays d'immigration. Conséquences sur l'organisation sociale et sur l'organisation familiale (évolution des notions d'assimilation, d'intégration, d'adaptation entre 1955-1987). Influence de la famille dans le projet migratoire et rôle des femmes.
Historique des migrations en Italie et recherche des causes des migrations parmi plusieurs facteurs; découverte géographique, poids de la démographie, de l'économie traditionnelle, de la politique sociale menée au pays d'origine.
Réflexion sur l'immigration clandestine; distinction entre clandestins et réfugiés en attente d'un statut ou ayant perdu leur statut. Structure des migrations illégales en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Conséquences économiques sur les pays d'origine et sur les pays en voie de développement.
Les pays en voie de développement utilisent la migration internationale légale pour leur croissance économique. Etude de différentes catégories de migrants : cadres, réfugiés, clandestins. Toutefois, les pays en développement ont des difficultés à exploiter les compétences acquises à l'étranger. Les conséquences des migrations sont tout à la fois économiques, culturelles et sociologiques.
Analyse de la politique d'émigration des pays du monde arabe dans le contexte d'une stratégie de développement en évolution. L'interdiction de l'émigration, sa réglementation restrictive, le laisser-faire ou l'encouragement sont les quatre axes possibles d'une politique nationale. Les coventions internationales modulent cette politique. Cas particuliers de l'Algérie et de la Jordanie.
Une recherche récente sur l'impact de la migration internationale de main-d'oeuvre sur le développement économique et social des pays en voie de développement a fourni l'occasion pour tenter de résoudre quelques-unes des polémiques de longue date qui se sont répandues dans la littérature sur la migration et le développement aux Etats-Unis. Cet article se concentre sur les résultats concernant le marché du travail, le transfert de fonds et l'impact social (coût-bénéfice). Tandis que beaucoup reste à faire dans le domaine de la recherche, ces résultats récents confirment que dans certaines situations les impacts sur le court-terme de la migration de main-d'oeuvre sur les pays de départ, ont été considérables.
Méthodologie pour un recensement de la population migrante. Statistiques sur le départ des ressortissants vers les pays développés et leur retour au pays d'origine.
Le transfert des techniques, et plus largement l'exode des cerveaux coûte cher aux pays en voie de développement. Afin d'atténuer ces conséquences négatives, on recherche les causes des migrations des personnes dotées d'une importante qualification professionnelle. La coopération internationale, les conventions internationales tentent de modérer cette émigration en jouant sur la politique d'immigration des pays développés.
Etude du problème des réfugiés dans les pays en voie de développement d'Afrique. En milieu urbain ou rural, cette population fragilise l'économie du pays d'accueil et nécessite l'organisation d'une aide internationale. Deux catégories sont plus particulièrement fragilisées : les femmes et les personnes ayant le statut de cadres. Etude du cas des réfugiés en pays industrialisés; l'Australie. Historique de l'admission du séjour et de ses causes.