L'article évoque, d'une part, un conte maghrébin tel que raconté dans le contexte originel de la famille et d'autre part, le même présenté dans un espace social - tel que cadre scolaire ou culturel - par un conteur qui tente de donner à ses personnages une identité plus conforme à sa propre vie d'immigré. Le conte en dehors de son contexte y perd en spontanéité et en authenticité, et glisse vers un mode pédagogique, plus réaliste, plus rationnel, et au confluent de deux cultures.
Certains jeunes de banlieue s'approprient la mémoire des crimes sécuritaires et dûs au racisme, comme patrimoine à défendre contre l'oubli. En cela, ils dénoncent la politique sociale et l'exclusion sociale dont ils font l'objet. C'est aussi une façon de raviver leur rage contre l'ordre public et la sécurité, leur haine contre la police et la justice.
Transformation de l'espace bibliothèque en base logistique de l'écrit dans la ville, travail avec des chômeurs, des élèves de lycée professionnel (LP), plan d'aide à la lecture, intervention de la bibliothèque dans le cadre plus général du développement social des quartiers, autant d'exemples qui prouvent qu'au-delà des stratégies d'alliance minimale entre école et bibliothèques ces dernières peuvent jouer un rôle plus diversifié où collaborent les divers organismes d'insertion professionnelle et sociale des exclus de l'écrit.
A partir d'une enquête réalisée à Massy et Clamart en France, auprès d'enfants consultant les bibliothèques publiques, comparaison entre les habitudes de lecture des jeunes utilisateurs Français et Maghrébins. Trois attitudes possibles sont constatées chez ces derniers : 1) rejet de la culture d'origine et effort d'assimilation à la culture du pays d'accueil par le choix des auteurs et sujets des programmes scolaires (9 à 13 ans) 2) rejet systématique de la culture du pays d'accueil et recherche de textes arabes et maghrébins 3) attitude d'intégration alliant ce double désir identitaire.
Chanteloup-les-Vignes a une population scolaire à 44