Analyse de l'ethnogenèse de ces trois peuples, leur histoire. Leurs statuts de peuples libres devenus réfugiés montrent bien des similitudes. Ils ont traversé des conflits, subi des invasions... (extrait de la quatrième de couverture).
A l'heure où différentes législations turques s'adaptent aux principes de l'Union européenne, la question de la situation des ressortissants étrangers en Turquie prend de l'importance. Il s'agit là d'une question qui, analysée dans son épaisseur historique, présente des particularités complexes en raison du passé impérial de la Turquie mais également en raison des sentiments nationalistes toujours très forts. L'article est constitué de réflexions conceptuelles sur les étrangers en général et sur les étrangers en Turquie en particulier. Après une mise au point sur les différentes interprétations de l'étranger (des étrangers sociologiques aux étrangers juridiques), il tente une classification des étrangers de Turquie, pour terminer par la description de l'état de la recherche sur la question, et dégager des pistes pour le futur. (Résumé de la revue)
La présente synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1999 portant sur trois populations originaires de Haute Asie et établies en Ile-de-France. L'étude s'appuie sur des recherches et des analyses bibliographiques, sur une enquête par questionnaire et sur des entretiens de type semi-directif, réalisés auprès des populations concernées d'une part, et auprès d'acteurs institutionnels, associatifs et des autorités consulaires d'autre part. Elle s'est attachée à décrire les trois populations, à mettre en relief le caractère diasporique des trajectoires et des populations, et leur degré d'intégration en France ; elle propose enfin des pistes de réflexion sur les nations en diaspora.
A partir de trois minorités éthniques orginaires de Haute Asie, les Kazakhs, les Kalmonks et lesTibétains, l'étude retrace l'histoire oubliée de ce flux migratoire qui a pour caractéristique commune d'avoir ou d'avoir eu une intégration ou une assimilation en France extrêmement rapide qui tient pour partie à son héritage nomade ou persécuté pour des raisons politiques ou religieuses. Derrière ces peuples et leur exil, le travail d'érudition soulève des questions de fond : les présupposés identitaires culturels, religieux, politiques s'invisibilisent mais jusqu'où et pourquoi ?