Attribuant la diminution des retombées économiques de l'immigration à l'accueil de familles et de réfugiés, les responsables de la politique migratoire du Canada ont décidé en 1994 de se tourner vers des immigrants isolés. L'objectif de cet article est d'examiner si la libéralisation des conditions d'entrée, à partir de 1960, a conduit à l'admission d'immigrants ayant un niveau d'instruction plus bas qu'auparavant et/ou plus bas que la moyenne des citoyens canadiens. Les résultats révèlent que d'autres facteurs sont à prendre en compte dans le déclin des performances économiques des immigrants, tels que la discrimination et la conjoncture économique générale du pays.